Module bientraitance et aide au repas en EHPAD

OBJECTIFS DE LA FORMATION

Rappeler

Rappeler l'importance de la qualité de l'alimentation et des temps de repas en EHPAD.

Appréhender

Appréhender les conséquences du vieillissement sur la prise des repas des personnes âgées.

Présenter

Présenter les « pratiques bientraitantes » pour aider une personne âgée dépendante à s'alimenter.

Voici les Cours

Le repas, un besoin biologique :

  • Les différents apports nutritionnels nécessaires à la personne âgée.
  • L’équilibre alimentaire.

Le repas, un besoin psychologique :

  • Notion de plaisir.
  • Notion d’envie.

Le repas, un besoin social :

  • Le partage.
  • La convivialité.

Les différents régimes :

  • Caractéristiques.
  • Conséquences.
  • Adaptation.

Les troubles de la déglutition :

  • D’origine neurologique.
  • En lien avec les AVC.
  • En lien avec les troubles de la conscience.

Les problématiques de mastication :

  • L’état dentaire.
  • La modification du goût.
  • La mycose buccale.
  • Les autres affections de la bouche.
  • En lien avec les troubles de la conscience.

Les différentes textures et leurs préconisations en fonction des troubles identifiés :

  • Coupés fins.
  • Hachés.
  • Mixés.
  • Moulinés.

La valorisation de la présentation des aliments mixés ou moulinés :

  • Les préparations à éviter.
  • Les préparations à favoriser.

L’importance de l’installation :

  • Sur une chaise.
  • Au fauteuil.
  • Au lit.

Les règles d’hygiène :

  • Le lavage des mains du soignant et de la personne âgée.
  • La tenue.

L’importance de l’hydratation :

  • Avant le repas
  • Pendant le repas.
  • Après le repas.

L’aide partielle à la prise des repas :

  • La préparation des éléments.
  • La stimulation.
  • Le manger main.
  • L’importance de l’hydratation.

L’aide totale à la prise des repas :

  • Être assis à côté de la personne.
  • Prévenir le risque de fausse route.

Principe des différentes techniques d’aide :

  • L’imitation.
  • Guider et stimuler.
  • Donner à manger.

Les éléments relationnels à mettre en œuvre lors du repas :

  • La présentation du repas.
  • Favoriser le choix de la personne.
  • Valoriser la personne.
  • S’assurer du confort et du bien-être de la personne.
  • Le respect du rythme de la personne.

L’adaptation de l’environnement :

  • La disposition des tables.
  • Le placement des résidents.
  • Les ustensiles ergonomiques.

Le refus de s’alimenter :

  • Les explications possibles en fonction du degré de conscience de la personne.
  • Les causes somatiques les plus fréquentes.
  • Les causes psychotiques et sociales.
  • Les attitudes à favoriser.
  • Les principes de prise en charge institutionnelle.

Les troubles du comportement alimentaire :

  • Les comportements sélectifs : causes explicatives et les attitudes à favoriser.
  • Les comportements boulimiques : causes explicatives et les attitudes à favoriser.
  • La déambulation : causes explicatives et les attitudes à favoriser.
  • Autres situations possibles en fonction des difficultés rencontrées par les participants.

Module et prévention de la dénutrition en EHPAD

OBJECTIFS DE LA FORMATION

Rappeler

Rappeler l'importance de la qualité de l'alimentation et des temps de repas en EHPAD.

Appréhender

Appréhender les conséquences du vieillissement sur la prise des repas des personnes âgées.

Présenter

Présenter les « pratiques bientraitantes » pour aider une personne âgée dépendante à s'alimenter.

Voici les cours

Les effets du vieillissement sur le comportement alimentaire et le système digestif :

  • L’impact de l’évolution du corps.
  • L’impact de l’évolution sensorielle.
  • L’impact du vieillissement sur l’appétit.

Définir la dénutrition du sujet âgé :

  • Le déséquilibre entre les apports et les besoins.
  • Le caractère délétère de la perte de poids.

Les conséquences de la dénutrition du sujet âgé :

  • Une augmentation de la mortalité.
  • Une augmentation de la sensibilité aux infections.
  • Un risque d’escarres plus important.
  • Une augmentation du risque de chute et de fracture.
  • Une augmentation du risque de dépendance.
  • Une cause majeure des troubles du comportement.
  • Un facteur important dans le syndrome confusionnel.

Les facteurs non spécifiques aux sujets âgés :

  • Pathologies chroniques.
  • Pathologies aigues.
  • Cancer.
  • Douleurs.
  • Addictions.
  • Pathologies psychiatriques.

Les facteurs spécifiques à la population âgée :

  • Les facteurs psycho-sociaux (isolement, deuil, entrée en institution récente, l’apparition récente d’un état de dépendance).
  • Le ralentissement du métabolisme de l’ingesta.
  • L’état bucco-dentaire.
  • Les interactions médicamenteuses.
  • Les régimes restrictifs (régime sans sel, sans sucre…).
  • La présence d’une pathologie psychiatrique ou démentielle.
  • Le cas des résidents déambulants.
  • Le cas des troubles du comportements (refus de soin, agressivité…).
  • Un contexte environnemental et relationnel non satisfaisant.

Les mesures anthropométriques : L’évaluation du poids de la personne :

  • Les critères de dénutrition proposés par la Haute Autorité de Santé (HAS).

L’indice de masse corporelle (IMC)…faute de mieux.

  • Principe de calcul de l’IMC

Les autres repères anthropométriques :

  • La technique du pli cutané.
  • La technique des circonférences.

Les index d’évaluation de l’état nutritionnel : Les index présentés correspondent aux recommandations du « programme national nutrition santé » (PNNS), si votre établissement a fait le choix d’un autre index merci de nous en informer pour que nous puissions adapter le contenu. Le Mini Nutritional Assesment (MNA) :

  • Présentation de l’échelle.
  • Présentation du fonctionnement de l’échelle.
  • Les critères de dénutrition du MNA.

L’échelle de Blandford (outil gériatrique) :

  • Présentation de l’échelle.
  • Définition des 4 groupes définis par l’échelle.
  • Réflexion pour une évaluation des pratiques.

Identifier la complexité de la prise en charge

  • La complexité du rapport à la nourriture.
  • La place du repas dans la prise en charge.
  • Comprendre que le prise en charge de la personne âgée dénutrie ne passe pas uniquement par un enrichissement de l’apport nutritionnel.

Les éléments à prendre en compte pour prendre en charge un résident dénutri :

  • Rechercher et traiter les causes (douleurs, infections aigues…).
  • Enrichir l’apport nutritionnel de manière adaptée.
  • Favoriser l’autonomie du résident.
  • Respecter le rythme du résident.
  • Adapter les couverts et les ustensiles.
  • Veillez à un bon positionnement à table.
  • Maintenir une approche relationnelle respectueuse et adaptée.

L’enrichissement des apports nutritionnels du résident :

  • Le maintien de 3 repas par jour.
  • L’augmentation de la fréquence et du volume des collations.
  • L’importance de la collation nocturne.

L’enrichissement « naturel » des apports nutritionnels :

  • L’objectif de l’enrichissement « naturel ».
  • Exemples d’enrichissement des repas.

Principes de mise en place des compléments nutritionnels oraux (CNO) :

  • Les CNO ne doivent pas remplacer l’alimentation classique.
  • La mise en place des CNO doit être discutée en équipe.
  • La mise en place des CNO doit compléter une alimentation enrichie.

L’importance de la surveillance du résident dénutri :

  • Faire le point régulièrement lors des transmissions.
  • Mettre en place une fiche de suivi de l’alimentation.
  • Surveiller régulièrement le poids.

Favoriser le un contexte de prise des repas satisfaisant :

  • Porter attention à l’ambiance lumineuse et acoustique du réfectoire.
  • Ne pas sous-estimer les mésententes et conflits qui peuvent exister entre résidents à l’heure du repas (placement des résidents).
  • Porter attention à la décoration et à la qualité du service en salle.

Repérer les éléments susceptibles de perturber la prise alimentaire en EHPAD :

  • La prescription des régimes stricts.
  • La négligence des plaintes des résidents « jamais contents ».
  • Penser que la perte d’appétit peut être « traitée » uniquement par le biais d’un médicament.
  • Ne pas laisser le temps au résident de manger à son rythme.
  • Mixer la nourriture d’un résident sans l’informer au préalable et sans négociation possible.
  • Favoriser la gestion médicamenteuse des problèmes de transits sans prendre en compte la nutrition.

Module Repas thérapeutique en EHPAD

OBJECTIFS DE LA FORMATION

Comprendre

Comprendre les enjeux du rituel culinaire.

Identifier

Identifier l'impact d'un état démentiel sur la perception du temps du repas.

Accompagner

Accompagner les soignants dans la mise en œuvre de cette démarche.

Voici les cours

Quelques précisions relatives aux démences :

  • Rappel de la définition d’une démence.
  • Principe de fonctionnement des démences.

Les troubles de la mémoire liés à la maladie d’Alzheimer :

  • Les oublis.
  • Le plongeon rétrograde dans la maladie d’Alzheimer.

La désorientation spatio-temporelle :

  • Comprendre l’impact de la désorientation spatio-temporelle sur la réalité interne du malade d’Alzheimer.

Les troubles du langage :

  • Identifier les conséquences de la maladie d’Alzheimer sur les capacités langagières des malades.

Les troubles de la reconnaissance :

  • Identifier les conséquences de la maladie d’Alzheimer sur les capacités de reconnaissances des malades : L’agnosie.

Les principales conséquences des symptômes de la démence sur le temps des repas :

  • L’oubli des horaires de repas et le sentiment d’avoir déjà mangé.
  • Les difficultés à exprimer un besoin alimentaire.
  • Les difficultés de respect des rituels sociaux relatifs au repas.
  • Les difficultés de reconnaissance des aliments présentés.
  • Les difficultés d’identification/de maniement des objets relatifs à la l’alimentation (couverts, etc…).
  • Les difficultés d’adaptation à un contexte de prise alimentaire non optimale (intolérance au bruit, au passage des soignants, etc…).

Introduction à la notion de besoin :

  • Définition.
  • La notion de besoin bio-psycho-social.

Le besoin biologique de s’alimenter :

  • Présentation/rappel des besoins nutritionnels du sujet âgé.

La dimension psychologique de l’alimentation :

  • Le rapport à la nourriture.
  • Le rapport à la situation de repas.

La dimension sociale de l’alimentation :

  • Introduction à la notion du rituel alimentaire.
  • Rappel de l’importance du contexte social du repas.

Généralités sur le repas thérapeutique :

  • Définition.
  • Principe de fonctionnement.

Les objectifs du repas thérapeutique :

  • Favoriser la prise alimentaire du résident dément.
  • Maintenir l’autonomie et prévenir la dépendance du résident.
  • Maintenir un contexte relationnel satisfaisant pour le résident.
  • Susciter/maintenir l’envie, le plaisir, le désir de manger.
  • Limiter l’apparition des troubles du comportement durant les temps de repas.

 

Favoriser une ambiance calme dans la salle de restauration :

  • Télévision et radio sont à proscrire.
  • Les soignants parlent calmement.
  • Les machines à laver la vaisselle sont éteintes ou placées dans une autre pièce.

Favoriser une ambiance confortable dans la salle de restauration :

  • Une attention est portée à la température.
  • Une attention est portée au confort des assises et à l’adaptation de l’assise aux problématiques du résident.

Favoriser une ambiance accueillante dans la salle de restauration :

  • Le dressage des tables respecte les rituels habituels.
  • La disposition des tables est réfléchie et intègre les potentiels handicaps des résidents.

Ne plus « faire manger » les résidents mais « manger avec les résidents » :  

  • Le soignant accueille le résident.
  • Le soignant présente le repas au résident.
  • Le soignant prend son repas avec les résidents.
  • Le soignant sollicite/favorise les échanges avec les résidents.
  • Le soignant maintient l’autonomie du résident.

Mise en situation des participants :

  • Mise en situation 1 : « Inviter un résident à venir manger ».
  • Mise en situation 2 : « Etre installé à table et savoir « lancer » les échanges, susciter les interactions entre les résidents ».
  • Mise en situation 3 : « Accompagner et rassurer un résident en difficulté devant son repas (présenter le plat, montrer les couverts, ré-activer les praxies).
  • D’autres mises en situation pourront être abordées à la demande des participants.

Avant le repas :

  • Présenter le menu et le valoriser.
  • Préparer la salle de repas : la pertinence et les objectifs de l’intégration des résidents à la préparation de la salle.

La disposition des tables :

  • Grande table unique ou petits groupes ?

L’installation des résidents à table :

  • Le respect des choix du résident.
  • La recherche du maintien des relations sociales.

Les difficultés liées à l’installation des résidents :

  • Les difficultés liées aux niveaux de dépendance différents et aux troubles du comportement de certains résidents.
  • Les difficultés liées aux conflits entre résidents.

Les éléments à rechercher lors du service du repas :

  • Inciter les résidents à exprimer des choix.
  • Proposer plusieurs mets (plusieurs fromages, plusieurs desserts).
  • Distribuer le pain au fur et à mesure du repas.

Individualiser le service :

  • Présenter au résident le menu ou le mets servis.
  • S’enquérir de l’appétit du résident.

Porter attention à la qualité des mets servis :

  • Odeur, saveur, texture, température, aspect, couleur.

Organiser le service pour limiter les déplacements des soignants et apaiser la situation :

  • Déterminer les soignants qui servent le repas.
  • Déterminer les modalités de services.

Les grands principes à respecter durant le repas :

  • Les soignants doivent limiter les déplacements au minimum.
  • Les soignants prennent leur repas en même temps que les résidents.

Les difficultés fréquentes :

  • La gestion des erreurs (le résident verse de l’eau dans son assiette, le résident se peigne avec sa fourchette).
  • La gestion des résidents qui mangent avec les doigts.
  • La gestion des refus et déambulations.
  • L’accompagnement des résidents les plus dépendants.

Les grands principes de la gestion de la fin du repas :

  • Respecter le rythme des résidents.
  • Inviter les résidents à débarrasser un minimum.
  • Débarrassage et rangement de la salle de repas uniquement en fin de repas.
  • Accompagnement aux toilettes.
  • Installation en chambre, en salon, en salle d’activités en fonction des habitudes des résidents.

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