Formation Animations À Destination Des Malades D'Alzheimer: Animation Express, Animation Thérapeutique Et Animation Occupationnelle
Pour l’accessibilité aux handicapés, contactez-nous sur l’onglet en bas à gauche, nous vous trouverons la meilleure disposition.
Chaque module de formation dure de 35 h et coûte 70€ de l’heure.
Accessibilité
Pour qui?
- Les salariées
- Demandeurs d'emploi
- Les entrepreneurs qui veulent acquérir de nouvelles compétences
pré-requis
Sans pré-requis
Modalités d'accès
L'accès à la formation se fait dans les 5 jours suivant la signature du contrat, vous avez 15 jours de rétractation.
OBJECTIFS DE LA FORMATION
Identifier
Identifier les bénéfices thérapeutiques des activités auprès des malades d'Alzheimer.
Proposer
Proposer des activités variées pour répondre aux besoins des résidents et insérer les animations dans la démarche de soins.
Améliorer
Améliorer le savoir-faire et le savoir-être de l'animateur auprès des malades d'Alzheimer.
Les modules
Les principes :
Présentation de groupe, ateliers sur la cohésion de groupe.
Savoir expliquer son positionnement, ateliers sur l’expression.
Énoncer son parcours et ses perspectives d’actions, ateliers d’écriture.
Préparer les participants à un bon environnement professionnel. (1,2,3)
Préparation à un entretien d’embauche
- Connaître les différentes opportunités professionnelles pour le secteur d’activité choisi
- Cibler quels sont les expériences à acquérir en fonction des secteurs d’activités
Ateliers sur les différentes manières de se vendre (CV, Lettre de motivation, appels, Vidéo, Réseaux sociaux …)
Communiquer à l’écrit et à l’oral (9,10,11)
Réalisation d’un projet personnel par les stagiaires (Il n’y à pas d’échec sur le projet, simplement de l’amélioration)
Réalisation d’un projet de groupe pensé par les stagiaires
Les stagiaires prépareront les parcours d’immersions en entreprises organisés avec nos partenaires.
Construire son projet professionnel (9,10,11)
Faire la veille d’une entreprise et créer des pistes d’améliorations
Séparer l’ensemble des stagiaires par groupe pour créer un projet d’inclusion dans une entreprise
Les stagiaires prépareront les parcours d’immersions en entreprises organisés avec nos partenaires.
Apprendre des entreprises partenaire. (3,4,5,7,8,9,10,11)
Les stagiaires prépareront les rencontres avec les entreprises. (Veille sur l fondateur, questions, débouchées sur le métier)
Visite des entreprises dans le cadre du parcours d’immersion auprès de nos partenaires.
Réaliser un projet en groupe. (6,8)
Faire un retour oral et écrit sur la dernière immersion
- Créer par groupe un projet d’amélioration dans l’une des entreprises visitées
- Les stagiaires prépareront les parcours d’immersions au plus proche de leurs parcours personnel
Réaliser un projet d’employabilité. (6,8)
Entretiens auprès d’entreprises
- Recherche de stage, affinage du projet personnel
- Inclusion en entreprise
Évaluer les stagiaires individuellement (3)
Analyse de ses expériences acquises au regard du début de la formation.
- Choisir son métier ou une formation spécifique
- Entretiens personnels
Nous accompagnons le stagiaire dans son inclusion à l’emploi.
Entretiens en groupe, entretiens individuels.
- Accompagnement personnalisé dans les recherches, la préparation de l’entretien professionnel personnalisé.
- Embauche auprès de nos partenaires entrepreneurs, aide à la formation professionnalisante.
Les principaux symptômes :
- Les troubles de la mémoire et leurs conséquences.
- Les troubles praxiques et leurs conséquences.
- L’agnosie et ses conséquences.
- Les troubles du langage et ses conséquences.
- Les troubles du comportement et leurs conséquences.
Valoriser le malade en s’appuyant sur ses capacités :
- Solliciter le langage, l’échange, la communication.
- Faire travailler la mémoire et les fonctions cognitives.
- Réactiver/solliciter les capacités motrices.
- Améliorer les capacités de reconnaissance.
- Limiter le vécu émotionnel négatif (tristesse, angoisse, anxiété).
- Permettre au malade de se sentir écouter.
- Limiter l’apparition des troubles du comportement.
Sortir de la relation soignant/soigné pour créer un temps de convivialité, de partage, d’amusement :
- En prenant en compte l’histoire et les habitudes de vie du résident.
- En favorisant au maximum l’autonomie du résident.
Les différentes activités envisageables :
- Discussion sur ce qui est déjà mis en place dans l’établissement.
Les principales catégories d’activités :
- Les activités cognitives.
- Les activités à dominantes relationnelles/communicationnelles.
- Les activités motrices et physiques.
- Les activités sensorielles et de bien-être.
- Les activités créatives et artistiques.
- Les actes de la vie quotidienne comme support d’animation (préparation de la salle à manger, pliage du linge, ménage, cuisine…).
- Les activités rituelles (Noël, anniversaires, Pâques, 14 juillet…).
- Les animations « Flash ».
Travaux de groupe : Après avoir précisé et expliqué les différentes catégories d’animation envisageables, les participants seront invités à proposer des animations pour chaque dominante. Cet exercice permettra :
- De constituer une première base d’activités ou d’enrichir les activités déjà proposées aux résidents.
- D’analyser la démarche de conception des animations pour faire ressortir les forces et faiblesses de cette démarche.
- De discuter la pertinence des animations et d’envisager les avantages/inconvénients des animations proposées
Vidéo pédagogique : Au début de cette séquence, les participants seront invités à visionner une vidéo illustrant une activité « chant et percussion » mise en place et animée par une A.S auprès d’un groupe de résidents et illustrant les étapes clés du déroulement d’une activité. La préparation du matériel :
- Comprendre le caractère fondamental de la préparation du matériel.
- Matériel mis à disposition des participants ou distribution au fur et à mesure ? Avantages / Inconvénients.
L’installation et l’accueil des résidents :
- Les soignants accompagnent les résidents sur le lieu de l’animation.
- L’animateur s’assure de l’installation du résident et échange avec le groupe en attendant que celui-ci soit complet.
L’ouverture de l’animation :
- Capter l’attention des participants.
- Remercier les participants pour leur participation.
- Rappeler que chacun est libre de participer.
- Rappeler que l’animation est un moment de plaisir avant tout.
Les erreurs fréquentes à éviter lors de l’animation d’une activité :
- Vouloir que le résident fasse ce qui est prévu.
- Faire preuve d’autoritarisme.
- Ne pas s’adapter au rythme et/ou au refus des résidents.
Les éléments à favoriser lors de l’animation d’une activité :
- Toujours proposer aux résidents de participer.
- Etre toujours positif (éviter les termes « ne pas », « il ne faut pas », « vous devez », « ce n’est pas comme cela »…)
- Faire « avec » et pas « à la place de ».
Savoir faire face aux imprévus :
- Que faire lorsqu’un résident veut quitter l’animation avant la fin ?
- Que faire en cas de conflit entre résidents ?
- Que faire lorsqu’un résident « déambulant vient s’installer durant l’animation ? »
A la fin de l’activité :
- Savoir terminer sur une note positive : Rappeler aux personnes que l’on a été heureux de réaliser cette animation avec eux.
- Savoir inciter les participants à exprimer leur avis sur l’activité
- Savoir reprendre la parole positivement lorsque le résident a des difficultés à formuler sa réponse.
- Ne pas oublier la collation de fin d’animation.
Après l’activité :
- S’interroger sur les éléments qui ont été appréciés et sur ceux qui ont posé problème.
- Remplir les fiches individuelles de participation à l’animation.
- Informer le reste de l’équipe soignante sur le déroulement de l’animation et les points d’attention.
Les erreurs fréquentes qui nuisent à la qualité des animations et aux bénéfices que l’on peut tirer des temps d’animation :
- L’absence de coordination entre les personnes en charge des animations et le reste de l’équipe.
- L’absence de réflexion préalable « quels résidents pour quelles animations ? »
- Les difficultés d’organisation à moyen terme.
- L’absence d’évaluation du comportement du malade durant l’animation.
- L’absence de retour au sujet du comportement du résident durant l’animation.
Rechercher l’adéquation entre le résident et l’animation proposée :
- Concevoir un plan d’animation variée et réaliste.
- Concevoir des fiches d’activités.
Les Fiches d’activités :
- Intérêts et principes méthodologiques.
- Travail en sous-groupe : élaboration d’1 ou 2 fiches d’activités sous la supervision de l’intervenant.
Se réunir pour identifier les résidents à solliciter en priorité et l’activité susceptible d’être bénéfique :
- Quels résidents pourraient bénéficier/auraient besoin de se relaxer ?
- Quels résidents pourraient bénéficier/auraient besoin de parler d’échanger, de sortir de son isolement.
- Quels résidents pourraient bénéficier/auraient besoin de bouger ou d’être inséré dans la vie quotidienne de l’établissement ?
Prévoir un plan d’animation à moyen/long terme :
- Prévoir les temps d’animation sur un trimestre pour faciliter l’organisation de l’équipe.
- Savoir communiquer autour de ce plan : information de l’équipe soignante et information des familles (incitation à la participation).
Concevoir une grille d’observation du résident pour communiquer les informations essentielles au reste de l’équipe :
- Evaluer la participation du résident.
- Evaluer le plaisir pris par le résident durant l’animation.
- Evaluer les émotions négatives (tristesse, angoisse, anxiété) vécues par le résident durant l’animation.
- Evaluer l’insertion du résident dans le groupe.
Vidéo pédagogique : Au terme de cette séquence, les participants seront invités à visionner la vidéo sur le quotidien des Unités Cognitivo-Comportementales (UCC). Cette vidéo proposée dans le cadre des outils Mobiqual permet notamment d’illustrer la dynamique institutionnelle qui sous-tend la réalisation des activités auprès des malades d’Alzheimer.
L’adaptation de la posture de l’animateur :
- L’empathie et la neutralité bienveillante.
- Savoir inviter un résident à participer.
- Savoir solliciter sans imposer.
- Savoir rectifier les erreurs sans mettre en échec.
Les éléments à mettre en œuvre pour communiquer avec un résident malade d’Alzheimer :
- Les 10 règles essentielles de communication avec le malade d’Alzheimer.
- Les éléments verbaux et non verbaux à mettre en œuvre.
- La gestion du phénomène de plongeon rétrograde.
Les éléments contextuels à prendre en compte :
- Le bruit.
- L’agitation.
- Les interactions multiples.
- L’instabilité de l’environnement.
Eléments pratiques relatifs à la mise en œuvre d’animation :
- Combien de temps peut durer une animation ?
- Combien de résidents peuvent participer simultanément à une animation ?
- Combien de personnes (soignants et animateurs) doivent être présents ?
- Quel est l’horaire le mieux adapté ?
Exemple d’animation numéro 1 : L’activité photo-langage.
- Description du principe du photo-langage.
- Description du matériel nécessaire.
- Mise en situation des participants.
Exemple d’animation numéro 2 : L’animation « Actualité » :
- Description du principe de l’animation actualité.
- Mise en situation des participants.
Exemple d’animation numéro 3 : L’animation « gestion de la vie quotidienne »
- Le principe : Savoir inciter les participants à aider l’animateur sur un point précis (mettre la table, plier du linge, ranger quelque chose).
Exemple numéro 4 : le principe des animations flash.
- Des animations simples.
- Rapides à mettre en œuvre.
- Pour faire diminuer les troubles du comportement (agitation, agressivité…).
Exemples d’animation flash :
- Animation bien-être.
- Animation promenade.
- Animation musique.
- Animation respiration.
- Animation défouloire.
Formation réaliser un atelier mémoire avec des personnes âgées
OBJECTIFS DE LA FORMATION
Comprendre
Comprendre le fonctionnement global de la mémoire.
Être capable
Être capable de mettre en place et d'animer un atelier mémoire.
Être en mesure
Être en mesure de varier les activités mémoires proposées aux personnes âgées.
accessibilité
Voici les modules
Apports théoriques sur la cognition et le fonctionnement de la mémoire :
- Le système cognitif et son principe de fonctionnement.
- Les fonctions exécutives et la mémoire.
- L’identification des différentes formes de mémoire.
Le vieillissement et son impact sur la cognition :
- Connaître les effets du vieillissement sur les fonctions exécutives et les différentes formes de mémoire.
- L’impact des maladies neurodégénératives notamment de la maladie d’Alzheimer sur la cognition et notamment la mémoire.
La dimension relationnelle et sociale des activités :
- Un moment d’échange et de partage.
- La valorisation des capacités restantes.
- La gestion des difficultés éventuelles.
La dimension cognitive des ateliers :
- La stimulation des différentes formes de mémoires.
- L’adaptation des activités au profil cognitif des personnes âgées.
Les éléments fondamentaux des ateliers mémoires :
- Ne pas sur-solliciter la mémoire et les autres fonctions cognitives pour ne pas mettre en échec.
- Prendre conscience des conséquences d’une dépression ou d’une démence sur les capacités des participants.
- Savoir prendre en compte et accueillir l’émotion des participants.
Le développement d’un projet autour de la mise en place d’ateliers mémoires :
- Présentation de l’intérêt de mettre en place un projet d’animation autour des activités mémoires.
- Analyser le principe de fonctionnement des activités mémoires (au niveau de l’organisation, du déroulement et du matériels nécessaires).
- Développer les modalités de mise en œuvre des activités mémoires.
- Communiquer le projet aux acteurs de l’établissement.
L’identification des publics concernés par les activités mémoires :
- Identifier le profil des personnes âgées en fonction de leurs attentes et difficultés mnésiques.
- Choisir les personnes en fonction de l’activité proposée.
Les modalités de communication autour des activités mémoires dans l’établissement :
- Présenter le projet de mise en place des ateliers mémoires aux autres membres du personnel.
- Les modalités de communication concernant les différentes activités mémoires et leurs objectifs / intérêts pour les personnes âgées concernées.
L’évaluation des activités mémoires :
- L’évaluation du niveau de satisfaction des participants.
- L’évaluation des bénéfices des activités.
Les modalités de suivi des ateliers mémoires :
- Les modalités de suivi de l’activité (types d’animations, nombre de participants, faits marquants…).
- Exemple de fiches d’observations / évaluations.
Les moyens mnémotechniques et les activités mémoires :
- Connaître la diversité des moyens mnémotechniques.
- Expérimenter chacun d’eux.
- Identifier les activités mémoires pertinentes.
Les éléments pratico-pratiques des activités mémoires :
- Les différentes formes et types d’ateliers.
- Les éléments pratiques de conception et de mise en œuvre des activités.
- La définition des objectifs des différentes activités.
- La réalisation de « fiches activités ».
- Les modalités de sollicitation des capacités mnésiques.
Les activités de mémoires à dominantes sémantiques :
- Les activités de mémoire basée sur les connaissances générales.
- Les activités basées sur le langage, les mots.
Les activités de mémoire à dominante épisodique :
- Introduction de la notion de réminiscence.
- Les principes et les types d’activités de réminiscence (photos, objets, odeurs…).
Les différentes activités favorisant la mémoire de travail et la stimulation cognitive globale :
- Les associations de mots.
- Les proverbes.
- Le « mémory »
- Les fleurs du jardin.
- Les phrases à construire.
- …
La préparation du matériel de la séance :
- Comprendre le caractère fondamental de la préparation du matériel et des séances.
- L’invitation des personnes concernées.
L’installation et l’accueil des personnes :
- Le professionnel s’assure de l’installation du résident et échange avec le groupe en attendant que celui-ci soit complet.
L’ouverture de l’atelier mémoire :
- Capter l’attention des participants.
- Remercier les participants pour leur participation.
- Rappeler que chacun est libre de participer.
- Rappeler que l’atelier est un moment de plaisir avant tout.
Les erreurs fréquentes à éviter durant l’atelier :
- Vouloir que le participant fasse obligatoirement ce qui est prévu.
- Faire preuve d’autoritarisme.
- Ne pas s’adapter au rythme et refus des participants.
Les éléments à favoriser durant l’atelier :
- Toujours proposer aux résidents de participer.
- Être toujours positif (éviter les termes « ne pas », « il ne faut pas », « vous devez », « ce n’est pas comme cela »…)
- « Faire avec et pas à la place de ».
- Savoir reformuler les réponses d’un participant.
- Donner des indices lorsque la personne est en difficulté.
À la fin de l’atelier :
- Rappeler aux personnes que l’on a été heureux de réaliser cette animation avec eux.
- Demander aux participants d’exprimer leur avis sur l’animation :
Faire le point sur le déroulement de l’animation après l’atelier :
- S’interroger sur les éléments qui ont été appréciés et sur ceux qui ont posé problème.
- Remplir les fiches individuelles de participation à l’animation.
Formation mettre en place et animer un atelier réminiscence
OBJECTIFS DE LA FORMATION
Être capable
Être capable de mettre en place et d'organiser un atelier réminiscence.
Inserer
Être en mesure d'insérer l'atelier réminiscence dans la démarche de soins.
Améliorer
Améliorer le savoir-faire et le savoir-être de l'animateur auprès des malades d'Alzheimer.
Voici les modules
Les troubles cognitifs liés à la démence :
- Le déficit d’attention, de concentration.
- Les différentes formes d’amnésie : l’amnésie antérograde et l’amnésie rétrograde.
Le plongeon rétrograde dans la maladie d’Alzheimer :
- Définition et manifestation du plongeon rétrograde.
- Réactions à privilégier : la validation, la déviation.
Les troubles du langage dans la maladie d’Alzheimer :
- Identifier les conséquences de la maladie d’Alzheimer sur les capacités langagières des malades.
Les troubles de la reconnaissance :
- Identifier les conséquences de la maladie d’Alzheimer sur la capacité de reconnaissance des malades : l’agnosie et l’anosognosie.
- Les manifestations et les conséquences des agnosies sur le comportement du malade.
La désorientation spatio-temporelle :
- Comprendre l’impact de la désorientation spatio-temporelle sur la réalité interne du malade d’Alzheimer.
- Les conséquences de cette désorientation dans la vie quotidienne.
L’impact de la démence sur la vie émotionnelle du malade :
- Les difficultés d’identification des émotions.
- Les difficultés à contrôler ses émotions : le déficit d’inhibition.
Les troubles psycho-affectifs :
- La dépression.
- L’instabilité de l’humeur.
- La désinhibition.
Généralités :
- Définition.
- Les valeurs de l’activité de réminiscence.
- Une activité individuelle ou en groupe.
La mémoire autobiographique :
- Présentation.
- Rôle de la réminiscence.
- Lien avec la stimulation des 5 sens.
Au niveau cognitif :
- Aide à préserver et valoriser les souvenirs anciens.
- Permet de faire émerger un souvenir lié à une émotion.
Au niveau émotionnel :
- Renforce le sentiment d’identité et d’unicité des personnes.
- Effet antidépresseur.
Au niveau relationnel :
- Utilisation d’un support à la communication facilitant la verbalisation.
- Sort de la relation soignant/soigné pour créer un temps de convivialité, de partage, d’amusement.
- Améliore la relation avec l’environnement social et familial.
Conditions préalables à la création d’un atelier : La posture professionnelle adéquate :
- Capacité d’écoute et d’observation.
- Connaissance du principe de fonctionnement de la démence.
- L’empathie.
- Capacité à gérer l’expression d’émotions négatives.
Posséder des informations suffisantes sur les participants :
- Importance des informations bibliographiques.
- Lien avec les projets de vie individualisés.
- Si possible, être en contact avec un ou plusieurs membres de la famille.
Les photos :
- Les photos personnelles pour une activité individuelle.
- Les photos par thème pour des ateliers en groupe.
La stimulation de la mémoire par l’odorat :
- Parfums, fleurs, épices, aromates.
- Le loto des senteurs.
Les objets d’autrefois :
- Par le toucher.
- Par la vue.
Autres possibilités :
- La stimulation gustative.
- La création d’une « boîte à souvenirs ».
Eléments pratiques relatifs à la mise en œuvre d’un atelier réminiscence :
- Combien de temps peut durer une activité ?
- Combien de personnes peuvent participer simultanément à un atelier ?
- Combien de personnes (soignants et animateurs) doivent être présents ?
- Quel est l’horaire le plus adapté ?
Concevoir une grille de suivi et d’évaluation des ateliers réminiscence :
- Pour rendre compte de l’activité.
- Pour suivre l’évolution des participants.
- Pour peaufiner / ajuster l’intervention.
Quelques questions importantes à se poser pour élaborer cette grille :
- Quels sont les objectifs que je souhaite atteindre ?
- Dans quelle mesure l’atelier a t-il atteint ses objectifs ?
- Ce qui a réussi, ce qui n’a pas marché.
- En quoi les participants ont-ils tiré profit de l’atelier ?
La préparation du matériel :
- Comprendre le caractère fondamental de la préparation du matériel.
L’installation et l’accueil des résidents :
- Choisir un environnement calme et adapté.
- L’animateur s’assure de la bonne installation du résident.
L’ouverture de l’atelier :
- Capter l’attention des participants.
- Rappeler que l’activité proposée est un moment de plaisir avant tout.
- Expliquer simplement les consignes en lien avec l’activité.
Les grands principes à respecter durant l’activité :
- Les erreurs fréquentes.
- Etre toujours positif.
- Savoir susciter la discussion.
- Faciliter l’évocation de souvenirs.
Savoir faire face aux imprévus :
- Que faire lorsqu’un résident veut quitter l’activité avant la fin ?
- Que faire lorsqu’un autre résident vient s’installer durant l’animation ?
- Que faire lorsque l’activité fait émerger des émotions négatives ?
A la fin de l’activité : savoir terminer sur une note positive :
- Rappeler aux personnes que l’on a été heureux de réaliser cette activité avec eux.
- Demander aux participants d’exprimer leur avis sur l’activité.
Après l’activité :
- S’interroger sur les éléments qui ont été appréciés et sur ceux qui ont posé problème.
- Remplir les grilles d’évaluation de l’atelier.
- Informer le reste de l’équipe soignante sur le déroulement de l’activité et les points d’attention.
Les erreurs fréquentes qui nuisent à la qualité des ateliers réminiscence et aux bénéfices que l’on peut en retirer :
- L’absence de coordination entre les personnes en charge de la mise en place de l’activité et le reste de l’équipe.
- L’absence de réflexion préalable.
- Les difficultés d’organisation à moyen terme.
- L’absence d’évaluation de l’atelier.
L’adaptation de la posture de l’animateur :
- L’empathie.
- La neutralité bienveillante.
- La place des émotions.
- L’authenticité.
Les éléments verbaux à favoriser pour communiquer avec un résident dément :
- La reformulation.
- La validation des émotions.
Les éléments non-verbaux à favoriser pour communiquer avec un résident dément :
- L’importance du regard.
- Le toucher.
Les éléments contextuels à prendre en compte :
- Le bruit.
- L’agitation.
- Les interactions multiples.
- L’instabilité de l’environnement.
Formation toucher massage et toucher relationnel
OBJECTIFS DE LA FORMATION
Connaitre
Connaitre les principes de mise en œuvre du toucher relationnel et du toucher massage.
Pouvoir
Pouvoir réaliser des séances de toucher massage en respectant les règles d'hygiène et de sécurité.
Améliorer
mettre en œuvre une attitude adaptée lors de la réalisation d'un atelier de toucher massage.
Voici les modules
Le sens du toucher :
- La peau comme vecteur de plaisir/de déplaisir.
- Les précautions et points de vigilance selon le type de peau.
Le toucher relationnel :
- La communication non verbale.
- La communication par le toucher.
- Les grands principes.
- Adapter son toucher aux différentes pathologies.
- Le toucher-relationnel pour accompagner la fin de vie.
- Le toucher relationnel auprès des personnes démentes.
Les massages :
- Distinction entre massage thérapeutique et modelage de bien-être.
- Précision autour de ce qu’il faut faire et de ce qu’il ne faut pas faire.
L’organisation d’un atelier :
- Rappel sur l’hygiène et ses règles.
- Principe de fonctionnement.
La préparation d’un atelier dans une salle dédiée :
- La prise en charge individuelle ou collective.
- La préparation de la salle.
- Le matériel nécessaire.
Le toucher massage relationnel dans la chambre du résident :
- La préparation de la chambre.
- Le matériel nécessaire.
Savoir animer un atelier toucher massage :
- Prendre soin de soi pour prendre soin de l’autre.
Identifier ses réactions pour pouvoir accueillir celles du résident :
- Apprendre à se détendre et se centrer sur soi.
- Apprendre à ressentir et accueillir ses émotions.
- Apprendre à se centrer sur la personne pour communiquer autrement avec elle.
Le massage détente express :
- Réalisation/expérimentation en binôme.
- Retour et analyse sur le vécu de l’expérimentation par les participants.
Le modelage du visage :
- Ce que l’on peut faire / Ce qu’il ne faut pas faire.
Le modelage du cou et de la nuque en position allongée :
- Ce que l’on peut faire / Ce qu’il ne faut pas faire.
Le modelage du dos en position allongée de côté :
- Ce que l’on peut faire / Ce qu’il ne faut pas faire.
Le modelage des jambes en position allongée :
- Ce que l’on peut faire / Ce qu’il ne faut pas faire.
Le modelage abdominal en position allongée ou assise :
- Ce que l’on peut faire / Ce qu’il ne faut pas faire.
Réalisation / expérimentation de plusieurs modelages en binôme :
- En fonction des choix des participants.
- Retour et analyse sur le vécu des différentes expérimentations réalisées par les participants.
Il est possible de réaliser cette formation sur une durée de 3 jours. La formation permettra alors un approfondissement des techniques utilisées et davantage de mises en situations sous forme d’expérimentations.
Animer un atelier de relaxation
OBJECTIFS DE LA FORMATION
Prendre
Prendre conscience des bénéfices de la relaxation pour les résidents.
Connaître
Connaître les modalités de déroulement d'une séance de relaxation.
Experimenter
Expérimenter les différentes techniques de relaxation.
Voici les modules
Les bénéfices de la relaxation :
- Bénéfices psychologiques.
- Bénéfices physiologiques.
Les spécificités de la relaxation en EHPAD :
- Les conséquences du vieillissement normal et pathologique.
- Les points de vigilance.
Le training autogène de Schultz :
- Principe du training autogène de Schultz.
- Les éléments matériels à employer.
- Mise en situation des participants.
- Recueil du vécu des participants.
- Les conditions d’application en EHPAD.
La méthode de Jacobson :
- Principe de la méthode de Jacobson.
- Les éléments matériels à employer.
- Mise en situation des participants.
- Recueil du vécu des participants.
- Les conditions d’application en EHPAD.
Rechercher le juste positionnement de l’animateur d’atelier relaxation : Questionnement individuel :
- Ce qui m’intéresse et m’attire dans l’animation d’atelier relaxation.
- Ce qui me bloque/me questionne dans l’animation d’atelier relaxation.
- Réflexion autour des notions d’accompagnement et de directivité.
Les réactions de l’animateur à favoriser :
- Ecoute de soi.
- Ecoute de l’autre.
- Bienveillance.
- Empathie.
Echange en lien avec l’expérience et les illustrations cliniques apportées par l’intervenant.
Les grands principes de la mise en place d’un atelier de relaxation :
- Le choix des participants et la spécificité d’un atelier de relaxation avec les personnes démentes.
- La durée d’une séance.
- La nécessité d’un espace de relaxation identifié et stable dans le temps ou dans la chambre du résident.
- Les conditions matérielles indispensables au bon déroulement d’un atelier relaxation.
L’accueil du ou des participants :
- L’introduction de la séance : Que dire ? Comment le dire ? Quand le dire ?
- Les échanges avant la séance de relaxation : Comment mener les échanges ? Comment orienter les échanges ? Quel sujet aborder ? Doit-on définir des sujets types ?
L’installation des participants :
- La position : allongée ou assis en fonction du type de relaxation.
- La gestion des situations difficiles en lien avec le refus de participation en cours d’installation.
- Comportement inattendu et perturbant pour le bon déroulement de la séance.
- Apports de l’expérience de l’intervenant.
L’animation de la séance, le rôle de « l’animateur » :
- Impulser la dynamique de relaxation.
- Être à l’écoute de réactions de participants.
- Savoir être à l’écoute de soi.
- Savoir s’adapter en fonction des réactions de participants.
Terminer une séance de relaxation :
- Échanger au sujet de la séance.
- Donner la parole au(x) résident(s) présent(s) : Quels thèmes aborder ? Durant combien de temps ?
L’après-séance :
- L’évaluation de la séance.
- La transmission des informations à l’équipe soignante.
Formation réveil musculaire et gymnastique douce pour personnes âgées
OBJECTIFS DE LA FORMATION
Appréhender
Appréhender la perception des personnes âgées sur leur vécu corporel.
Être en mesure
Être en mesure d'insérer ces activités dans une démarche de soins.
Comprendre
Comprendre et être en mesure de mettre en place et d'animer des ateliers de gymnastique douce et d'éveil corporel auprès des personnes âgées.
Voici les modules
Acquérir les bases sur l’anatomie fonctionnelle : le tonus musculaire :
- Rôle.
- Les différents niveaux toniques.
La posture :
- Activité et équilibre posturale.
- Dynamique et contrôle de la posture.
Les conséquences physiques et biologiques du vieillissement :
- Sur le système sensoriel.
- Sur les organes.
- Les modifications sensorimotrices.
Les effets du vieillissement sur les capacités motrices et physiques :
- Les troubles praxiques.
- Les modifications toniques et posturales.
- Différence entre vieillissement normal et pathologique.
Les conséquences du vieillissement sur la perception du schéma corporel :
- La perturbation du schéma corporel.
- L’impact du vieillissement sur l’image du corps et l’image de soi.
- La tendance à la dévalorisation des capacités motrices et physiques.
Les objectifs des activités :
- Favoriser le plaisir.
- Maintenir l’autonomie physique.
- Revaloriser les personnes.
- Favoriser le partage et l’échange.
Principe de fonctionnement d’un atelier :
- Matériels nécessaires.
- Le rythme et la durée d’une séance.
- La constitution des groupes.
Les types d’exercices proposés :
- Les exercices d’amplitude.
- Les exercices de souplesse.
- Les exercices de résistance.
- Les exercices de tonicité.
L’adaptation de la posture professionnelle de l’animateur durant les séances :
- Savoir écouter et surtout observer.
- Être chaleureux et dynamique.
- Savoir capter l’attention des participants.
- Être toujours positif.
- La neutralité bienveillante.
La préparation d’une séance :
- Le choix du lieu.
- L’organisation de l’espace.
- Le placement des résidents.
- L’accueil des résidents.
- Le choix des exercices en fonction des profils des résidents.
Le déroulement d’une séance :
- Le réveil musculaire.
- Le travail des articulations du haut et du bas.
- Les exercices de respirations.
- Travail sur un ou plusieurs exercices (amplitude, souplesse, résistance…).
La fin de la séance :
- La fin dynamisante.
- La fin relaxante.
- Conclure la séance.
L’évaluation de la séance :
- L’intérêt de l’évaluation.
- La mise en place d’un système d’évaluation.
Les éléments pouvant nuire à la pérennité des ateliers :
- Des problèmes de coordination entre l’animateur de l’atelier et l’équipe de soins.
- Le manque de réflexion préalable notamment sur le profil des résidents et la constitution des groupes.
- Les difficultés d’organisation dans la mise en place des ateliers.
- Le fait de ne pas évaluer les bénéfices de l’atelier.
Formation mettre en place et faire vivre un jardin thérapeutique
OBJECTIFS DE LA FORMATION
Appréhender
Comprendre ce qu'est un jardin thérapeutique et quel est son intérêt.
Être en mesure
Etre en mesure de promouvoir la création de jardins thérapeutiques au sein des établissements médico-sociaux.
S'approprier
S'approprier la démarche de conception d'un jardin thérapeutique.
Voici les modules
Le concept de jardin thérapeutique:
- La notion « d’hortithérapie ».
- Perspective historique relative aux bénéfices des jardins et des activités liées aux jardins.
Identifier les bénéfices d’un jardin thérapeutique pour la personne âgée notamment pour les résidents déments en EHPAD:
- La stimulation sensorielle.
- Le maintien de l’activité motrice et des praxies.
- La stimulation cognitive et la réminiscence.
- La limitation des troubles du comportement.
- L’amélioration du cadre de vie.
- La réduction du stress et de l’anxiété.
- Le maintien des liens sociaux.
- L’émergence d’émotions positives.
- Le maintien des repères temporels par la saisonnalité de la végétation.
Identifier les bénéfices d’un jardin thérapeutique pour les familles et les proches:
- La création d’un nouvel espace de rencontre.
- La possibilité d’intégrer les proches dans la conception ou l’utilisation du jardin avec les personnes âgées.
- L’amélioration du cadre de vie du parent hébergé.
Identifier les bénéfices d’un jardin thérapeutique pour les soignants en EHPAD:
- La création d’un nouvel espace de rencontre.
- L’amélioration du cadre de travail.
- La création d’un nouveau support pour des actions non médicamenteuses.
La définition d’un projet de réalisation d’un jardin thérapeutique:
- L’analyse des attentes et besoins des utilisateurs.
- La réalisation d’un diagnostic environnemental et technique.
- L’évaluation budgétaire et le projet de conception.
Les choix des essences adaptées:
- Pour leur couleur.
- Pour leur odeur.
- Pour leur robustesse.
- Pour leur absence de dangerosité.
- Pour leur usage.
Les différents espaces d’un jardin thérapeutique:
- Les réflexions à mener sur le lien intérieur/extérieur.
- Les espaces de promenade et de déambulation.
- Les espaces de repos/ de contemplation.
- Les espaces d’animation/de vie collective.
- Les « parcours sportifs ».
- Les éléments hydrographiques (fontaines, bassins, brumisateurs).
Adapter la construction d’un jardin thérapeutique aux personnes âgées:
- La mise en place de bacs de cultures surélevés et adaptés aux fauteuils roulants.
- Prévoir la circulation des fauteuils roulants et déambulateurs.
- L’installation d’aides au déplacement.
- La création de zones ombragées.
Déterminer les objectifs généraux d’utilisation du jardin thérapeutique:
- Identifier les acteurs de l’établissement en charge de l’entretien quotidien du jardin thérapeutique.
- Identifier les acteurs en charge de la coordination de l’usage du jardin.
- Identifier les modalités d’accès au jardin thérapeutique en fonction des publics (résidents déments notamment).
Déterminer les objectifs opérationnels relatifs aux jardins thérapeutiques:
- Identifier les activités qui pourront être proposées dans le jardin thérapeutique.
- Identifier les membres du personnel en charge de la préparation, de la réalisation et du suivi de l’usage du jardin thérapeutique.
Formation initiation à la musicothérapie et usage de la musique en établissements sociaux et médico-sociaux.
OBJECTIFS DE LA FORMATION
Comprendre
Comprendre les effets et l'influence de la musique sur l'individu.
Acquérir
Acquérir les bases de la musicothérapie pour mieux accompagner au quotidien les personnes accueillies.
Créer
Créer et animer des ateliers de musique en ESMS adaptés aux profils des personnes accueillies.
Voici les modules
La place et le rôle de la musique dans la vie des individus :
- La musique source d’émotion.
- La musique comme enjeux sociologique.
- La musique comme accompagnatrice des étapes d’une vie de l’enfance à la vieillesse.
La place de la musique dans le soin et la relation d’aide :
- Apports historiques relatifs à la place de la musique dans le soin.
- Les bénéfices connus de la musique dans la relation d’aide et la prise en soins.
Les principes d’usage de la musique dans la relation d’aide :
- L’écoute et la réceptivité.
- L’aide à la verbalisation des affects.
- La médiation musicale.
- Le travail sur l’image et l’estime de soi.
- Les « créations musicales » et le travail sur l’imaginaire.
- La relaxation par la musique.
- La stimulation sensorielle par la musique.
La musicothérapie :
- Définition et perspective historique.
- Les grands principes.
- Les bénéfices de la musicothérapie.
- La musicothérapie « active ».
- La musicothérapie « réceptive ».
Différenciation des concepts :
- Usage de la musique à titre apaisant ou stimulant et musicothérapie : frontières et limites.
- Activités musicales et musicothérapie : frontières et limites.
L’utilisation de la musique et des activités musicales de manière individuelle :
- La relaxation par la musique : Principes, avantages et limites.
- La stimulation par la musique (notamment pour limiter l’apathie) : Principes, avantages et limites.
- L’usage de la musique lors des soins et de l’aide dans les actes de la vie quotidienne : Principes, avantages et limites.
L’utilisation des activités musicales de type réceptif en groupe :
- Les activités musicales dans le but d’accroître la concentration et la mémoire : Principes, avantages et limites.
- Les activités musicales dans un but de réminiscence : Principes, avantages et limites.
- Les activités musicales dans une logique d’apaisement : Principes, avantages et limites.
L’utilisation des activités musicales de type productif en groupe :
- Les différents objectifs des activités de production musicales (socialisation, expression de soi, la projection spatiale et temporelle…).
- La place et l’usage du corps dans la production musicale : les percussions corporelles, l’usage de la voix et de la respiration.
- Les ateliers de production musicale à l’aide d’instruments : les instruments les plus accessibles.
- Les activités musicales dans une logique d’apaisement : Principes, avantages et limites.
Point d’attention : En fonction des attentes des participants, des actions déjà entreprises au sein de l’établissement et du matériel à disposition, l’intervenant(e) pourra enrichir ou préciser certains formats d’activité qu’il est possible de mettre en œuvre au sein de l’établissement.
En lien avec les attentes des participants, l’intervenant(e) sera amené(e) à proposer aux participants des mises en situation. Les mises en situation permettront aux participants d’expérimenter:
- L’aspect organisationnel et technique de la mise en œuvre d’ateliers musicaux en ESMS (utilisation du matériel, principes de déroulement, les étapes dans la réalisation d’une activité…).
- L’aspect relationnel en lien avec la posture d’animateur d’un temps d’activités musicales en ESMS (comment se positionner dans le rôle d’animateur d’ateliers musicaux).
- De délimiter le cadre et les limites de l’intervention musicale en ESMS.
Quels types d’activités pour quels publics ?
- Réflexion autour de l’indication des différents formats d’activité en fonction des profils et des envies des personnes accueillies.
- Activités musicales en groupe ou en individuel ? L’identification des profils types selon le type et le format de l’activité musicale.
- La prise en compte des projets personnalisés.
L’aspect organisationnel et technique dans la mise en place d’ateliers musicaux :
- Favoriser la mise en place de groupe homogène.
- Définir le nombre de personnes en fonction des objectifs et du profil des participants à l’activité.
- Appréhender les étapes clés de l’animation d’une activité musicale (le déroulement de l’activité, de sa préparation à son évaluation).
- L’évaluation d’une séance d’activités musicales (les grands principes, la création d’une fiche d’évaluation).
Le matériel nécessaire et son utilisation :
- Réflexion autour du matériel nécessaire et de son utilisation au sein des ESMS
- Les difficultés posées par l’usage du matériel musical en ESMS.
L’adaptation de l’attitude et du savoir-faire durant l’activité musicale :
- Ne jamais imposer, mais proposer.
- Savoir guider, orienter.
- Savoir favoriser la non-directivité.
- Être toujours positif (éviter les termes « il ne faut pas », « ce n’est pas comme cela »…)
- « Faire avec » et pas « à la place de ».
- S’adapter au rythme des participants.
Être en mesure de s’adapter aux imprévus :
- Que faire lorsqu’une personne veut quitter l’activité avant la fin ?
- Que faire en cas de conflit entre deux personnes ?
- Que faire lorsqu’une personne s’énerve et devient agressive ?
La gestion de l’après-activité :
- S’interroger sur les éléments qui ont été appréciés et sur ceux qui ont posé problème.
- Remplir les fiches d’évaluation de l’activité.
- Informer le reste de l’équipe sur le déroulement de l’activité et les points d’attention.
Gérer l'agressivité entre résidents lors d'une animation en EHPAD
OBJECTIFS DE LA FORMATION
Identifier
Identifier les enjeux relationnels d'une situation d'animation.
Clarifier
Clarifier le rôle de l'animateur en cas de conflits.
Être en mesure
Etre en mesure de faire face aux situations d'agressivité durant un temps d'animation en EHPAD.
Voici les modules
Etre résident en EHPAD, un nouveau rôle à trouver pour le résident ?
- Réflexion : Comment monsieur Dupont 85 ans ancien garagiste, père de 3 enfants devient monsieur Dupont résident du deuxième étage d’un EHPAD ?
- Identification des éléments que les résidents doivent mettre en œuvre pour s’adapter à la vie en EHPAD.
L’impact de l’EHPAD sur le résident :
- La modification du rythme de vie du résident.
- La notion de contraintes institutionnelles.
L’impact de l’EHPAD sur les relations sociales du résident :
- Les relations sociales subies avec les soignants et avec les autres résidents.
- Les différents états pathologiques et leurs conséquences possibles.
- Les affinités/amitiés.
- La vie en collectivité et le risque de conflit.
Introduction à la notion de « dynamique de groupe » :
- Qu’est ce qu’un groupe ?
- A quoi sert un groupe ?
- Comment se forme un groupe ?
La notion de rôle dans un groupe :
- Réflexion en lien avec la vie quotidienne des participants : Adoptez-vous le même comportement lorsque vous êtes en présence de personnes que vous ne connaissez pas et lorsque vous êtes en présence de vieux amis, ou de votre famille ?
- Présentation de la notion de rôle dans un groupe.
Illustration des différents rôles dans une groupe :
- La notion de leader positif.
- La notion de leader négatif.
- Le rôle revendicateur.
- Le rôle « suiveur ».
- Le rôle « passif ».
Les mécanismes de formation des groupes en EHPAD :
- Les interactions sociales subies.
- Les groupes constitués sur la base des affinités.
- Les groupes liés au niveau de dépendance différents.
Les différentes phases de la vie d’un groupe :
- La phase de rencontre.
- La phase de tension.
- La phase de normalisation.
Application de la notion de dynamique de groupe au temps d’animation en EHPAD :
- Plusieurs résidents résident en animation forme un groupe qu’il est nécessaire de gérer.
- Chaque résident doit se positionner dans le groupe (leadership, revendication, passivité…).
- Le positionnement des résidents dans le groupe peut être source de tension, d’agressivité.
Avant le déroulement de l’animation :
- Identifier/améliorer les critères d’inclusion d’un résident à une animation : Participation libre ou constitution du groupe par l’animateur
- Sur quels critères constituer un groupe ?
- Comment ne pas être excluant ?
- Quelles animations pour quels résidents ?
L’information du résident au sujet de l’animation :
- L’importance de bien informer les résidents sur le déroulement des animations.
- Quand et comment un résident est-il invité à prendre part à une animation ?
La préparation des résidents avant la participation à une animation :
- L’attention portée à la tenue vestimentaire.
- L’installation du résident.
- L’installation et le fonctionnement des prothèses.
- La gestion des problèmes de continence.
Les erreurs à éviter durant l’animation :
- La mauvaise organisation et utilisation du matériel de l’animation.
- Le matériel inadapté/mal préparé.
- Les temps d’inactivité trop longs.
- L’inconfort du lieu (lumière, température, bruit etc…).
- L’absence de gestion de la vie de groupe (ne pas donner la parole aux participants, ne pas énoncer de « contrat de fonctionnement relationnel »…).
- Le mauvais positionnement relationnelle de l’animateur (l’infantilisation, la trop grande directivité, dire ce « qui est bien » de « ce qui n’est pas bien »)
Le rôle de l’animateur dans la prévention de l’agressivité :
- Favoriser le sentiment de sécurité.
- Permettre le respect mutuel.
- Favoriser le plaisir et les échanges.
- Valoriser les personnes.
Changer de regard sur les tensions et conflits entre résidents :
- Considérer que dans une certaine mesure les conflits et tensions sont naturelles.
Sortir de la posture de juge :
- « Ils sont méchants entre eux ».
- « Ils ne se font pas de cadeau ».
- « Ils pourraient faire des efforts ».
- « C’est de la faute à madame Grondin… ».
Repérer les signes de tensions :
- Mise en retrait.
- Souffle d’agacement.
- Gestes brusques.
- Remarques désobligeantes.
- Critiques systématiques.
- …
Savoir gérer implicitement les tensions entre résident :
- Par des attitudes non verbales adaptées auprès de la personne « tendue » (regard, rapprochement physique…).
- Par une plus grande attention accordée à la personne tendue.
Savoir aborder une tension :
- « Quelque chose ne va pas ? »
- « Vous semblez préoccupé ? »
- « Puis-je vous aider ? ».
- « Que ce passe-t-il monsieur Dupont ? ».
Entendre et respecter les remarques négatives d’un ou plusieurs résidents :
- L’équilibre fragile entre ce qui est acceptable et ce qui n’est pas acceptable.
Mise en situation : Les participants seront invités à se positionner vis à vis des formulations suivantes :
- « Madame Dupont triche et regarde mes cartes et ça m’énerve ! ».
- « Pourquoi avez-vous invité madame Grondin !! Elle est sourde comme un pot et retarde tout le monde !! ».
- « Monsieur Dupont m’énerve avec ces manières ».
- « Je me demande ce que je fais ici il n’y a que des vieux gaga ».
Eléments de réflexion :
- Un conflit entre deux résidents est-il un échec ?
- Doit-on terminer l’animation à tout prix ?
Limiter la contagion du conflit aux autres résidents présents :
- Se positionner comme acteur de la gestion du conflit pour limiter l’intégration d’autres résidents à la situation.
Les attitudes relationnelles à éviter
- Montrer de l’agacement (soufflé, lever les yeux au ciel). Juger les personnes en conflits.
- Faire preuve d’autoritarisme (taisez-vous ! Ca suffit ! A votre âge tout de même !!).
Les attitudes à favoriser :
- S’appuyer sur le déroulement de l’animation pour inviter les personnes à se calmer.
- Proposer aux résidents incapables de se maitriser de se mettre en retrait ou de quitter l’animation.
Se positionner auprès des autres résidents présents :
- Ne pas profiter du départ du résident à l’origine du conflit pour commenter son comportement.
- Rechercher le retour au calme et la poursuite de l’animation.
Adopter une attitude compréhensive et de médiation avec le/les résidents impliqués :
- Etablir un dialogue avec le résident.
- Ne pas exclure le résident.
- Ne pas sous estimer que les réponses agressives peuvent parfois être liées à une difficulté/un problème plus profond.