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Chaque module de formation dure de 35 h et coûte 70€ de l'heure.
Accessibilité
Pour qui?
- Les salariées
- Demandeurs d'emploi
- Les entrepreneurs qui veulent acquérir de nouvelles compétences
pré-requis
Sans pré-requis
Modalités d'accès
L'accès à la formation se fait dans les 5 jours suivant la signature du contrat, vous avez 15 jours de rétractation.
Formation Promouvoir la Bientraitance
OBJECTIFS DE LA FORMATION
Permettre
Permettre aux soignants de s'approprier les notions relatives à la maltraitance et à la bientraitance.
Renforcer
Renforcer la démarche bientraitante par un ajustement du positionnement professionnel des soignants
Faire vivre
Pouvoir faire vivre la bientraitance durant l'accompagnement quotidien.
Voici les modules
Définir la maltraitance:
- La définition de la maltraitance selon l’OMS
Les différentes formes de maltraitance du sujet âgé :
- La violence physique.
- La violence psychique ou morale.
- La Violence matérielle et financière.
- La violence médicale et médicamenteuse.
- La négligence active.
- La négligence passive.
- La privation ou la violation des droits.
Les éléments de la relation soignant/soigné en EHPAD potentiellement maltraitants:
- L’infantilisation.
- Le tutoiement.
- Le jugement.
- Le manque d’empathie.
- Le manque d’attention.
L’impact des problématiques d’équipe sur la maltraitance et la bientraitance en EHPAD:
- Le manque de communication.
- Le manque de confiance entre professionnels
- Les enjeux institutionnels dans la maltraitance.
S’interroger :
- « Où s’arrête la maltraitance ? »
- « Où commence la bientraitance ? »
Comprendre :
- « Qu’est-ce que la bientraitance ? »
- Définir la bientraitance au sens de l’Anesm
Adopter une attitude bientraitante:
- S’interroger sur la notion de besoins.
Travailler sur les représentations des professionnels:
- Qu’est ce qu’une personne âgée ?
- La notion de jeunisme.
- La notion d’âgisme.
- Le respect des droits et libertés du résident
Bientraitance du sujet âgé et communication interpersonnelle:
- La communication verbale
- La communication non verbale.
- La proxémie.
- Le vouvoiement/le tutoiement.
- Le toucher.
- La neutralité bienveillante du soignant.
- L’empathie.
- La relation d’aide.
- La notion de distance professionnelle et les conséquences d’une trop grande proximité avec les résidents.
- Les différentes formes d’attachement.
La bientraitance lors de l’aide à la toilette:
- Les différentes fonctions de la toilette (temps d’hygiène mais aussi temps d’échange et de plaisir).
- L’adaptation du protocole de toilette au résident et non l’inverse.
- La recherche du confort du résident.
- L’absence de toilette forcée.
La bientraitance lors de l’aide au repas :
- Le respect des goûts du résident.
- Le respect du rythme d’alimentation du résident.
- L’accueil du résident au moment des repas.
La bientraitance au service de la vie sociale des résidents :
- Favoriser les rapports entre résidents.
- Favoriser l’accueil et l’implication des familles.
La bientraitance lors des animations :
- Respecter les choix des résidents.
- Proposer des animations non infantilisantes.
La bientraitance lors du coucher et lors du réveil:
- L’adaptation des horaires de lever et de coucher.
- Favoriser un contexte de nuit rassurant et familier.
- Comprendre le caractère fondamental de la préparation du matériel.
- Matériel mis à disposition des participants ou distribution au fur et à mesure ? Avantages / Inconvénients.
L’installation et l’accueil des résidents :
- Les soignants accompagnent les résidents sur le lieu de l’animation.
- L’animateur s’assure de l’installation du résident et échange avec le groupe en attendant que celui-ci soit complet.
L’ouverture de l’animation :
- Capter l’attention des participants.
- Remercier les participants pour leur participation.
- Rappeler que chacun est libre de participer.
- Rappeler que l’animation est un moment de plaisir avant tout.
Les erreurs fréquentes à éviter lors de l’animation d’une activité :
- Vouloir que le résident fasse ce qui est prévu.
- Faire preuve d’autoritarisme.
- Ne pas s’adapter au rythme et/ou au refus des résidents.
Les éléments à favoriser lors de l’animation d’une activité :
- Toujours proposer aux résidents de participer.
- Etre toujours positif (éviter les termes « ne pas », « il ne faut pas », « vous devez », « ce n’est pas comme cela »…)
- Faire « avec » et pas « à la place de ».
Savoir faire face aux imprévus :
- Que faire lorsqu’un résident veut quitter l’animation avant la fin ?
- Que faire en cas de conflit entre résidents ?
- Que faire lorsqu’un résident « déambulant vient s’installer durant l’animation ? »
A la fin de l’activité :
- Savoir terminer sur une note positive : Rappeler aux personnes que l’on a été heureux de réaliser cette animation avec eux.
- Savoir inciter les participants à exprimer leur avis sur l’activité
- Savoir reprendre la parole positivement lorsque le résident a des difficultés à formuler sa réponse.
- Ne pas oublier la collation de fin d’animation.
Après l’activité :
- S’interroger sur les éléments qui ont été appréciés et sur ceux qui ont posé problème.
- Remplir les fiches individuelles de participation à l’animation.
- Informer le reste de l’équipe soignante sur le déroulement de l’animation et les points d’attention.
Sexualité et vieillissement
OBJECTIFS DE LA FORMATION
Comprendre
Mieux comprendre la sexualité, sa complexité et l'évolution de celle-ci avec le temps.
Identifier
Identifier les points de blocage.
Apporter
Apporter des réponses concrètes aux difficultés des professionnels et familiales
Voici les modules
Présentation de la dimension bio-psycho-sociale de l’individu :
- L’individu biologique, le corps sexué.
- L’être pensant qui désire, séduit aime…
- L’individu dans un contexte social, dans un groupe : les normes, les conventions.
Les aspects biologiques de la sexualité :
- Réflexion commune : la sexualité peut-elle se résumer uniquement à l’acte sexuel ?
- Le corps et les appareils génitaux.
- La place du corps dans la sexualité.
- La notion de pulsion biologique.
- L’intimité physique.
Les aspects psychologiques de la sexualité :
- Réflexion commune : la sexualité peut-elle se résumer uniquement aux désirs, aux émotions ?
- Le désir et le plaisir.
- L’aspect psychologique de la pulsion sexuelle.
- L’image de soi et de l’autre.
- Les émotions, la passion.
- L’intimité psychique.
Les aspects sociaux de la sexualité :
- Réflexion commune : les stéréotypes sociaux interviennent-ils dans la sexualité ?
- La normalité, la déviance, la perversion : concept et évolution.
- Les normes sociétales et leurs évolutions.
- Les tabous individuels et sociétals.
- Les enjeux psycho-sociaux de la sexualité.
Le vieillissement physiologique et la sexualité :
- Le vieillissement des appareils génitaux masculins et féminins.
- Les effets biologiques du vieillissement.
- Les conséquences sur les rapports intimes.
Les conséquences psychologiques du vieillissement :
- La continuité identitaire.
- Les phénomènes des deuils.
- Le poids des représentations.
- L’évolution du désir.
- L’évolution de la relation de couple.
- Le maintien du plaisir dans la sexualité.
- Les causes de la diminution de l’activité sexuelle.
Les représentations de la sexualité des personnes âgées : un tabou de notre société ?
- « La personne âgée n’est plus désirable et ne désire plus »
- « Le vieillard lubrique » versus « Le gentil papi ».
- « La gentille mamie »
- La personne âgée : une entité asexuée ?
Les paradoxes sociaux :
- L’hypersexualisation de l’espace public versus le tabou du désir et de la sexualité des personnes âgées.
Comment réagir lorsque :
- Un résident est en érection durant l’aide à la toilette ?
- Une résidente place la main des soignant(e)s sur ses parties génitales ?
- Un résident complimente avec insistance une soignante ?
- Un(e) résident(e) se masturbe ?
- Quand un couple (légitime ou illégitime) a des rapports sexuels ?
- Lorsque des résidents souffrant d’une démence ont des rapports intimes ?
- D’autres situations pourront être apportées par les participants.
Les soins intimes et la sexualisation des soins: Être soignant en EHPAD et se sentir désiré par un(e) résident(e), comment réagir ? Les réactions « humaines » mais non adaptées :
- Le dégout.
- L’agressivité.
- La moquerie.
- Le jugement.
Les réactions à favoriser :
- L’empathie.
- La fermeté à travers le rappel de sa fonction et de sa mission.
Ce qui dit la loi au sujet de la sexualité en EHPAD :
- L’arrêté du 26 avril 1999.
- La loi du 2 Janvier 2002.
- La loi du 11 février 2005.
- La charte des droits et libertés des personnes accueillies.
Les éléments essentiels du contexte légal :
- La préservation des droits.
- Le respect de la dignité.
- Le maintien de la liberté individuelle.
- Le droit à l’intimité.
Comment permettre aux résidents de vivre leur sexualité en EHPAD ?
- Changer de regard sur la sexualité des personnes âgées.
- Considérer l’activité sexuelle comme normale.
Conserver une juste distance professionnelle et être en mesure de parler sereinement de la sexualité des résidents en équipe :
- Pouvoir exprimer sa gêne en équipe.
- Accepter le blocage de certain(e)s collègues.
- Eviter les dénigrements.
- Savoir respecter la gêne de l’autre.
Savoir respecter l’intimité, les désirs et la sexualité des résidents :
- La préservation de l’espace privé.
- Ne pas commenter, juger ou moquer les comportements des résidents.
Respecter, voire favoriser, les rapprochements intimes des résidents :
- Le placement des lits.
- Les aménagements éventuels.
- Les visites.
- Le placement à table.
Savoir aborder le sujet de la sexualité avec les résidents : les attitudes à adopter:
- La neutralité bienveillante : le non-jugement.
- La compréhension des besoins et désirs des résidents.
- L’écoute active.
Dégager un consensus sur les pratiques sexuelles relatives à la vie de couple en EHPAD :
- Le cas du conjoint hébergé.
- Le cas du conjoint « visiteur ».
- Les relations extraconjugales.
- Les amours naissants.
- L’homosexualité en EHPAD.
La place de la sexualité chez les personnes présentant des troubles cognitifs :
- La notion de consentement verbal et non verbal.
- La vigilance et l’observation des réactions non-verbales.
Les valeurs cardinales qui doivent guider la prise en compte de la sexualité en EHPAD :
- L’intimité/la discrétion.
- La liberté individuelle
- Le respect.
Les comportements inacceptables en EHPAD :
- L’exhibitionnisme.
- Le voyeurisme.
- L’abus sur personne vulnérable.
- L’agression.
Le travail de nuit en EHPAD
OBJECTIFS DE LA FORMATION
Connaître
Connaître et répondre de manière adaptée aux besoins des résidents la nuit.
Comprendre
Comprendre et identifier les représentations des soignants sur le travail de nuit.
Développer
Développer une organisation adaptée au travail de nuit.
Voici les modules
Le cadre légal du travail de nuit en EHPAD. Les rôles et missions des professionnels de nuit en EHPAD . Savoir gérer les éléments de stress propres au travail de nuit :
- Le sentiment de solitude.
- Les situations d’urgence.
- Les décès.
- L’insécurité.
Rôle et fonction du sommeil :
- Rôle physiologique et biologique.
- Effets psychologiques du sommeil.
Le sommeil chez la personne âgée :
- Les principaux troubles du sommeil.
- Les conséquences de l’incontinence.
- La spécificité des personnes désorientées.
S’adapter aux besoins spécifiques des résidents la nuit :
- Les troubles du comportement (déambulation, agitation, cris…).
- La gestion de la douleur.
- L’anxiété, l’angoisse nocturne.
- La gestion de l’incontinence :
Définir une stratégie adaptée. Évaluer les bénéfices et les risques d’un changement de protection pour le résident. Favoriser une prise en charge individualisée :
- Connaître le rythme et les habitudes de vie des résidents.
- Formaliser les éléments importants dans le projet personnalisé.
Favoriser la continuité des soins :
- Travailler en équipe pluridisciplinaire.
- L’importance des transmissions ciblées orales et écrites.
- Coordonner de manière pertinente les soins jour/nuit.
- Développer une organisation du travail adéquate.
Les conséquences du travail de nuit :
- Les troubles du sommeil diurne.
- La somnolence, les problèmes de vigilance et d’attention.
- L’isolement.
- L’impact sur la vie sociale et familiale.
L’importance de l’hygiène de vie :
- Une durée de sommeil suffisant.
- La nutrition.
- Les techniques de gestion du stress au quotidien.
- La gestion des temps de repos.
- Connaître et cerner ses limites.